Voici le portrait de la récipiendaire de la bourse Jacques-Landry 2023, Sadaf Valeh Sheida, étudiante au doctorat en biologie cellulaire et moléculaire dans l’équipe du Professeur Jean-Yves Masson. Cette bourse est rendue possible grâce au Centre de recherche sur le cancer de l’Université Laval ainsi qu’au Fonds de cancérologie de la Fondation de l’Université Laval.
Ce qui a initialement poussé Sadaf Valeh Sheida à étudier la biologie, c'est la curiosité. Son parcours a commencé au lycée avec un intérêt pour découvrir l'inconnu. Elle a toujours voulu savoir « pourquoi » les choses étaient comme elles étaient, en particulier ce que nous ne pouvons pas voir à l'œil nu ! Elle s'est classée dans les 1,5 % des meilleurs étudiants pour l'examen d'entrée à l'université nationale et a commencé une licence en biologie cellulaire et moléculaire à l'université de Guilan (Iran), se classant 10e sur 55 étudiants. Après sa graduation, elle a travaillé à l’International Sturgeon Research Institute en Iran en tant que chercheuse. Elle a ensuite été sélectionnée pour son master en programme de génétique moléculaire offert par l'une des universités de troisième cycle les plus prestigieuses, l'Université Tarbiat Modares (Iran). Elle a rejoint le laboratoire du Professeur Seyed Javad Mowla au Département de biologie, et elle a travaillé dans le domaine du carcinome ovarien épithélial. L'objectif principal de son projet était d'évaluer l'expression d'une protéine codante et d'un ARN non codant dans 58 spécimens de tissus frais congelés de carcinome ovarien épithélial malin en tant que biomarqueur potentiel dans le carcinome ovarien épithélial. Pendant ses études, elle a présenté sa recherche lors de nombreuses conférences nationales et internationales. Ensuite, son travail a été publié en 2020 dans le Journal of Human Antibodies et le European Journal of Medical Genetics. Après sa graduation, elle a continué son travail en tant qu'assistante de recherche, au cours duquel elle a acquis de nombreuses expériences remarquables et transformantes, dont une a été de participer au Congrès international de génétique (ESHG) en Italie.
Elle a ensuite commencé un doctorat en biologie cellulaire et moléculaire en rejoignant le laboratoire du Prof. Jean-Yves Masson à l'Université Laval pour travailler sur un projet de recherche sur la réparation des cassures double-brin de l'ADN. L'objectif principal de ce projet est de cibler les voies de réparation de l'ADN avec nos composés chimiques désirés pour surmonter la résistance et sensibiliser les cellules cancéreuses à la thérapie. Cela lui permet de se préparer à son futur rôle dans la mise en œuvre et l'enseignement de la science de la biologie du cancer, tant dans les environnements académiques que dans les laboratoires cliniques. Sa passion pour les médicaments ayant le potentiel de guérir le cancer et ses expériences précédentes lui permettent d'acquérir une expertise solide et une connaissance approfondie en recherche sur le cancer, en voies de réparation de l'ADN et en biologie cellulaire et moléculaire. Enfin, elle est également impliquée dans de nombreuses activités étudiantes, et elle a également été membre du Comité exécutif du "Troisième Congrès international et 15e Congrès national de génétique", à Téhéran, en Iran, ce qui montre sa passion pour les activités scientifiques et démontre son engagement envers l'environnement de la recherche.