Le Centre de recherche sur le cancer de l'Université Laval (CRC) a vu le jour grâce à la nouvelle vocation régionale du Centre de recherche en cancérologie de l'Université Laval, un centre de recherche multidépartemental et multifacultaire, fondé en 1984.
Luc Bélanger: fondateur du CRC et membre émérite
Médecin clinicien et chercheur en oncologie, le docteur Luc Bélanger était aussi professeur titulaire au Département de biologiemoléculaire, biochimie médicale et pathologie de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Le parcours du docteur Bélanger est celui d'un grand bâtisseur et d'un visionnaire hors du commun qui a marqué le développement de la recherche en oncologie au Québec. Grâce à son implication exceptionnelle, le CHU de Québec et l’Université Laval sont devenus des joueurs incontournables en recherche sur le cancer, tant sur la scène nationale qu'internationale. Sa remarquable carrière de chercheur visait à mieux comprendre les facteurs transcriptionnels contrôlant la différenciation hépato-cellulaire et leur utilisation pour antagoniser le phénotype néoplasique.
Le docteur Bélanger a été le fondateur et le directeur du Centre de recherche en cancérologie de l'Université Laval de 1984 à 2012. Il a également fondé et dirigé, jusqu’en 2008, le Centre de recherche de L'Hôtel-Dieu de Québec, parmi les premiers centres multidisciplinaires en oncologie. De 2008 à 2012, il a assuré la direction de l'axe Oncologie du Centre de recherche du CHU de Québec. Le docteur Bélanger a joué un rôle clé dans de nombreux autres projets, tels que la conception et la construction du Centre de recherche clinique et évaluative en oncologie (CRCEO), inauguré en 2006 et permettant d’intégrer conjointement des équipes de recherche fondamentale et clinique ainsi que des équipes de soins en oncologie.
Il fut également l’un des membres fondateur du «Québec-Consortium de recherche en oncologie clinique» (Q-CROC), initié en 2009. Les objectifs de cette organisation visent à améliorer la capacité et la qualité de l’infrastructure de recherche clinique au Québec et d’offrir de meilleurs traitements aux patients en leur permettant une plus grande accessibilité à des essais cliniques de qualité en oncologie et à la médecine personnalisée.
Nous nous souviendrons d’un grand pionnier et d’un homme disposant d'une vision et d’une conviction exceptionnelles, très près de ses chercheurs et du personnel, qui a consacré sa vie professionnelle à améliorer la recherche et les connaissances en oncologie, ainsi qu'à offrir un environnement stimulant aux acteurs de la recherche sur le cancer.
Nos membres émérites
Alan Anderson
Membre du corps professoral de l'Université Laval depuis 1971, le Prof. Alan Anderson du département de biologie est l'un des membres fondateurs du CRC. Il fait partie des pionniers en biologie moléculaire de l'Université Laval et en équipe avec le Dr Luc Bélanger, ils ont été les premiers à cloner un gène (AFP de rat) à l'Université Laval. En lien avec ses expertises en biologie moléculaire et en pharmacologie, les champs d'intérêt d'Alan Anderson en recherche rejoignent la génétique humaine et le métabolisme de médicaments, avec une pointe plus spécifique pour la régulation de l'induction hépatique des cytochromes P450 et la cancérogenèse. Pris dans un contexte d'ensemble, il y a lieu de souligner ici, qu'en collaboration avec les Drs Luc Bélanger et Normand Marceau, le Prof. Anderson a abordé la régulation génique de marqueurs onco-foetal (AFP) et post-natal (P450), en lien avec la prolifération et la différenciation de cellules hépatiques (cellules souches et maturation d'hépatocytes). La qualité de son programme de recherche lui a valu un support enviable de la part d'organismes subventionnaires, principalement le CRM/IRSC et le CRSNG.
Pour plusieurs, le professeur Anderson représente l'archétype du professeur universitaire, un scientifique effectuant une recherche de pointe combinée à un pédagogue hors pair. D'ailleurs, la qualité de son enseignement est remarquable et grandement appréciée par les étudiants ; il a inculqué les notions de biologie et génétique moléculaire à plusieurs générations d'étudiants de tous les cycles. Impliqué autant dans le comité de programme du département de biologie (entre autres à titre de Directeur), le professeur Anderson s'est aussi impliqué dans le comité de la bibliothèque scientifique, à titre de Président du comité-conseil.
En tant que membre émérite, le CRC reconnaît la stature nationale et internationale de ce pionnier de la recherche dans notre milieu, ainsi que sa contribution édifiante au milieu scientifique universitaire.
Michèle Aubin
Michèle Aubin a complété sa formation médicale en 1980 et est membre du Collège des Médecins de famille du Canada depuis 1996. En 2010, elle a obtenu son doctorat en Épidémiologie avec le Dr René Verreault, en se concentrant sur le rôle du médecin de famille dans le suivi des patients atteints de cancer du poumon. Elle a apporté une contribution majeure à la recherche en oncologie et en soins palliatifs, couvrant l'ensemble du continuum du cancer, du diagnostic au traitement, aux soins de fin de vie, ainsi que la période de survie post-traitement. Elle a participé à plusieurs projets de recherche au Québec, au Canada et à l'international, portant sur des thèmes tels que l'évaluation de la douleur, les interventions pour soulager la douleur et la fatigue liées au cancer, la collaboration interprofessionnelle, la clarification des rôles du médecin de famille et de l'infirmière pivot en oncologie, la continuité des soins et des services en oncologie, ainsi que la satisfaction des infirmières en oncologie et en soins palliatifs.
À titre de titulaire de la Chaire de recherche en soins palliatifs (2004-2020), elle a dirigé une importante ressource pour la communauté de recherche en soins palliatifs de l'Université Laval, en offrant des bourses aux étudiants et en accordant des subventions pilotes aux équipes de soins palliatifs, qui ont ensuite obtenu des subventions provinciales et nationales. Elle a également été une mentore pour de nombreux étudiants entreprenant des recherches de troisième cycle en oncologie et soins palliatifs, dont beaucoup sont maintenant eux-mêmes professeurs et chercheurs en oncologie et soins palliatifs.
En tant que clinicienne-chercheuse, elle a obtenu d'importantes subventions provinciales et nationales en tant que chercheuse principale depuis 1990, tout en maintenant une charge de travail clinique et un programme de formation pour les résidents. Elle a été récipiendaire d'un prix d'excellence en recherche du Collège des médecins de famille du Canada en 2007. Elle a également reçu le Prix d'excellence en enseignement de l'Université Laval - Volume pédagogique, en collaboration avec d'autres collaborateurs, pour l'ouvrage intitulé "Soins infirmiers aux ainés en perte d'autonomie" (2014). Elle a collaboré en tant que co-chercheuse à plus de 65 subventions, totalisant plus de 17 millions de dollars. Parmi celles-ci, elle a participé à deux importants programmes de formation des IRSC regroupant les principaux chercheurs en soins palliatifs et en soins de soutien en oncologie de tout le pays. Ces programmes de formation transdisciplinaires de troisième cycle ont contribué à former une nouvelle génération de chercheurs cliniques en soins palliatifs et en oncologie psychosociale, positionnant le Canada comme un leader mondial dans ces domaines. Elle a également été membre fondatrice du Réseau québécois de recherche en soins palliatifs et de fin de vie (RQSPAL), un pôle central d'expertise provinciale dans le domaine.
Lise Fillion
Après avoir étudié les sciences infirmières et la psychologie, Lise Fillion a poursuivi un postdoctorat en médecine comportementale (psychologie de la santé) à l'université de Miami, sous la direction de Neil Schneiderman. Dès le début de sa carrière, elle a mis à profit ses compétences cliniques exceptionnelles pour aider les personnes atteintes de cancer et celles confrontées à des difficultés émotionnelles et existentielles. La professeure Fillion s'est distinguée particulièrement dans la recherche en soins palliatifs et en psycho-oncologie, comme en témoignent ses nombreux succès dans des projets de recherche majeurs financés par d'importants organismes subventionnaires provinciaux et nationaux. En outre, elle a servi de modèle à de nombreux étudiants diplômés qui ont brillamment accompli leur formation de maîtrise et de doctorat.
La professeure Fillion a grandement contribué à l'amélioration des pratiques infirmières en oncologie et en soins palliatifs grâce à ses travaux sur le développement du rôle d'infirmière-pivot et la mise en place d'un dépistage systématique de la détresse chez les personnes atteintes de cancer dans les cliniques ambulatoires d'oncologie. Elle s'est également beaucoup intéressée à la satisfaction au travail et au bien-être des infirmières travaillant en oncologie et en soins palliatifs, ce qui l'a conduite à développer un programme de recherche visant à améliorer l'organisation des soins et des services dans ces domaines. Il convient également de souligner ses compétences exemplaires en matière de collaboration interprofessionnelle, qui lui ont permis de tisser des liens avec des équipes de recherche multidisciplinaires à travers le Canada et de faire valoir son leadership.
Les nombreuses réalisations de la professeure Fillion ont été largement reconnues par les instances locales et nationales, se traduisant par de nombreuses récompenses et prix soulignant l'excellence de ses travaux. En 2011, elle a notamment reçu le prestigieux prix Rachel-Bureau, qui constitue la plus haute distinction décernée à une infirmière par ses pairs. De plus, elle a remporté le prix Sirius décerné par le CHU de Québec-Université Laval pour un projet novateur sur la gestion de la transition vers le cancer.
Jacques Huot
Membre fondateur du CRC en 1984, directeur de l'axe Oncologie du CRCHU de Québec-Université Laval et membre du Comité de direction du CRC (2012-2015), le Dr Jacques Huot compte parmi les chercheurs pionniers qui ont établi les bases expérimentales ayant permis l'émergence d'un domaine de recherche biomédicale en signalisation cellulaire de la réponse au stress, au Québec et au Canada. Il a joué un rôle clé dans la création du réseau «Signalisation-Québec » avec les Dres Nathalie Rivard et Josée Lavoie.
Sa collaboration avec le Dr Jacques Landry, membre émérite du CRC, a mené à l'identification du chaperon moléculaire HSP27 et de sa phosphorylation comme des facteurs importants dans la résistance cellulaire au stress oxydant et à certains médicaments anticancéreux. Ces résultats figurent parmi les premiers à suggérer un rôle pour les protéines de choc thermique dans la résistance des cellules cancéreuses. Depuis, le ciblage des protéines de stress dans le cancer est utilisé comme approche thérapeutique potentiellement sélective.
Ses travaux ont démontré pour la première fois que la voie p38 était responsable de la phosphorylation de HSP27 en réponse au facteur de croissance VEGF et qu'elle régulait la migration des cellules endothéliales. Jusqu'alors perçue comme une voie de signalisation du stress, la voie p38 fut ainsi établie comme une voie importante de régulation de la motilité cellulaire. Docteur Huot a décrypté la voie p38 activée par le VEGF et a apporté des évidences de son rôle dans la régulation de l'angiogenèse et la progression métastatique. Avec Dr Martin Simard, il a rapporté les premières évidences du rôle des microARNs dans la régulation de l'activité p38. Une autre réalisation de Dr Huot a été de démontrer le rôle de l'axe ERK/DAPK/tropomyosine1a dans la régulation de la dynamique d'actine. Finalement, sa collaboration avec les Drs Isabelle Corre et François Paris de Nantes a contribué à préciser le rôle de p38 et de la nucléophosmine dans la réponse des cellules endothéliales au stress oxydant.
Le département de biologie moléculaire, biochimie médicale et pathologie de la Faculté de médecine de l'Université Laval a reconnu l'importance de ses réalisations en lui décernant son Prix d'excellence en 2015. En 2012, il avait reçu le prix Jacques Leblanc pour la qualité de son encadrement des étudiants de 2ième et 3ième cycles.
Le Dr Huot s'est toujours fortement impliqué en enseignement au niveau des trois cycles universitaires. Il a largement contribué à la création des cours de 1er cycle de pharmacologie en Médecine dentaire et en Sciences infirmières. Il a été un professeur pilier dans les programmes de Biologie moléculaire et cellulaire de 2ième et 3ième cycles. Avec le Dr Normand Marceau et la Dre Josée Lavoie, il a mis sur pied l'un des cours à option les plus populaires auprès des étudiants des programmes «recherche» de la Faculté de médecine, soit le cours : Fondements cellulaires et moléculaires du cancer. Il a dispensé des cours portant sur plus de 50 sujets différents, de la pharmacologie et de la biologie cellulaire.
Jacques Landry
Membre fondateur du CRC en 1984, le Dr Jacques Landry est un expert mondial en signalisation cellulaire du stress. Cette activité s'est focalisée sur la compréhension des mécanismes moléculaires qui contrôlent la réponse cellulaire au stress, et en particulier, du rôle des petits chaperons moléculaires HSPB dans la résistance des cellules à un stress thermique, chimique ou physique. Ses travaux sont à la base de plusieurs des grands concepts novateurs ayant orienté la recherche dans ce domaine, et qui impliquent les petits chaperons de la famille HSPB dans la résistance des cellules cancéreuses à plusieurs stress, notamment aux drogues utilisées en chimiothérapie. En outre, le Dr Jacques Landry a d'abord fait une découverte majeure lorsqu'il a mis en évidence pour la première fois le fait que la petite protéine de choc thermique HSP27 (HSPB1) protégeait les cellules de mammifères contre les effets toxiques de l'hyperthermie (Journal of Cell Biology 1989, >622 citations). Cette découverte a servi de paradigme pour les études subséquentes menant à l'identification de rôles clés pour les protéines de stress lors de situations pathophysiologiques telles que le cancer. Par la suite, son équipe a montré que le rôle protecteur d'HSP27 était lié à sa phosphorylation en aval de la MAP Kinase p38, supportant ainsi l'existence de voies de signalisation spécifiques activées par le stress. C'est ainsi qu'il a pu imposer une vision non classique de la fonction des petits chaperons, dans la régulation de la dynamique de l'actine, et plus récemment, dans le ciblage de protéines vers la dégradation par autophagie sélective.
Dans leur ensemble, les travaux à caractère fondamental du Dr Jacques Landry ont fortement contribué à la reconnaissance et au développement de la signalisation contrôlant la résistance cellulaire au stress protéotoxique, un domaine de recherche avec des retombées importantes dans le traitement du cancer. Le nombre impressionnant de citations associées à ses publications témoigne de l'importance et du caractère novateur de ses découvertes (> 14000 citations), lesquels lui ont valu d'obtenir une Chaire de recherche sur la transduction du signal de stress cellulaire ainsi qu'un support ininterrompu 35 années de recherche subventionnée par le CRM/IRSC dans ce domaine!
Les contributions du Dr Landry à la formation académique, scientifique des étudiants gradués de notre centre de même qu'au développement et à la mission du CRC ont été remarquables.
Normand Marceau
Le Dr Normand Marceau a joint la Faculté de Médecine de l’Université Laval en 1971. Il a par la suite accepté l’invitation du Dr Luc Bélanger pour fonder le centre de recherche de l’Hôtel-Dieu de Québec (CRHDQ), menant quelques années plus tard à la formation/reconnaissance universitaire du CRC. Il y a mis sur pied une unité d’imagerie cellulaire très performante et combien utile pour les programmes de recherche des chercheurs et étudiants de la communauté universitaire. Visionnaire, il a permis au Centre d’acquérir le premier microscope confocal de la région de Québec au début des années 1990 et de développer une recherche de pointe en biologie cellulaire axée sur la dynamique des cellules vivantes.
Le Dr Marceau a laissé sa marque au niveau international dans le secteur de la différenciation des cellules hépatiques en lien avec le développement normal et cancéreux dans le foie, ainsi que dans le domaine des filaments intermédiaires (FIs), plus spécifiquement le caractère multifonctionnel des kératines de l’épithélium simple. Son intérêt initial pour les kératines venait du fait qu’elles forment une famille multigénique de protéines s'exprimant en paires selon le type de cellules et le stade de différenciation, d’où leur utilité pour le typage des cellules épithéliales normales et cancéreuses. Toutefois, les FIs de kératines des kératinocytes étaient déjà connus pour leurs propriétés viscoélastiques et de là, son équipe s'est intéressée à leurs fonctions, tant mécaniques que non-mécaniques, en focalisant sur les cellules hépatiques. Dans les quinze dernières années, son équipe s’était attardée à l’implication des FIs K8/K18 dans la régulation de la migration, du métabolisme et de la mort par apoptose de ces cellules, dans un contexte de signalisation cellulaire. Entre autres, ses données mettent en lumière l'action modulatoire des FIs K8/K18 au plan des radeaux lipidiques à travers des voies de signalisation régulant la formation et la distribution de filaments d'actine à la membrane plasmique. La portée significative de cette recherche se retrouve dans le contexte de maladies hépatiques, en particulier le cancer.
La recherche n’était pas la seule passion du Dr Marceau. Il a toujours fait preuve d’un grand engagement dans son milieu et a toujours été habité par une vocation académique. Ses gestes démontraient qu’il se considérait comme un chercheur, mais aussi comme un professeur. Les diverses réalisations du Dr Marceau se sont faites avec une vigueur et une détermination exceptionnelles. Néanmoins, elles ont été réalisées dans le respect constant de ses collègues. À cet égard, le Dr Marceau a été un exemple de professeur-chercheur généreux et aidant. Plusieurs se souviendront de ses conseils d’experts, teintés d’une sagesse qui lui était particulière.
Bernard Têtu
En 1986, le Dr Bernard Têtu s’est joint au CRC en 1986 suite à son recrutement à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Il a été promu professeur titulaire en 1995, puis nommé chef de la division de pathologie du Département de biologie médicale en 1998. Il a de plus été directeur adjoint à la recherche clinique du CRCHU de Québec-UL de 2006 à 2011 ainsi que chef de service d’anatomopathologie du CRCHU de Québec-UL de 1998 à 2006. La contribution du professeur Têtu à la formation de la relève en anatomopathologie est considérable. Il a dirigé ou codirigé les projets de recherche de plus d’une vingtaine d’étudiants de cycles supérieurs et supervisé ceux de nombreux étudiants et résidents en anatomopathologie et autres spécialités, dont plusieurs sont devenus cliniciens-chercheurs.
L’une de ses réalisations les plus marquantes est sans doute la biobanque de plus de 5000 spécimens oncologiques qu’il a établie au CHU de Québec-Université Laval. Il a aussi collaboré à la biobanque de l’IUCPQ, qui renferme quelques 3500 échantillons tissulaires de cancer du poumon. Son expertise en pathologie oncologique est reconnue à travers le pays. Il est également un pionnier du domaine de la téléphathologie au Québec. En effet, depuis 2011 plusieurs établissements de santé de l’Est-du-Québec peuvent compter en tout temps sur les services d’un pathologiste de façon virtuelle grâce au réseau unique mis sur pied par l’équipe de Bernard Têtu.
Le Dr Têtu a contribué de façon considérable à la mission de notre centre thématique universitaire. Sa passion pour la recherche et l’enseignement aura marqué le CRC alors que les biobanques qu’il a mise en place à travers toutes ces années, constituent un héritage inestimable qui continuera à servir tous nos chercheurs pour des années à venir.